Lire des blogs c’est sympa, mais on tombe parfois dans le piège de l’instantané, du précuit. Un bon livre par contre a eu le temps lui de faire ses preuves, de mériter notre attention et notre temps. On recommence donc une bonne tradition: nos groupes de lecture! On lit ensemble le petit livre de Randy Alcorn: Le Principe du Trésor. Cette semaine je fais quelques remarques sur Chapitre 2 (ce n’est pas un résumé de tout le chapitre!). Puis à vous d’ajouter vos impressions dans un commentaire et de rebondir ce que disent les uns les autres.
La première «clé» du principe
Après avoir dévoilé le secret du trésor dans le chapitre 1 (on ne peut rien emporter à notre mort, mais on peut l’envoyer au ciel avant nous), Alcorn aborde 6 «clés» du principe. Nous avons découvert la première clé cette semaine. «Dieu possède tout.» (cf. Ps 24.1; Ag 2.8; De 8.18; 1Co 6.19-20). C’est tout bête, mais qu’est-ce que c’est difficile de retenir ces trois mots!
Dieu possède tout. Je suis juste le gestionnaire de ses biens. Tous les biens que j’aime le plus, le salaire qui tombe chaque mois et dans mon cas le soutien financier d’amis ne m’appartiennent pas. Ils me sont confiés par leur Propriétaire et il en reste le Propriétaire. Je suis le gestionnaire. D’ailleurs, l’auteur à raison de rappeler que le gestionnaire appartient aussi à Dieu!
Ça change tout
La conséquence de cela est énorme: en tant que gestionnaire, ma tâche est de tout gérer et dépenser conformément à la volonté du propriétaire! Est-ce qu’on fait ça régulièrement et consciemment? J’ai certes fait des progrès, mais je réalise que je retombe souvent dans le mode: «je suis propriétaire».
Alcorn cite l’exemple d’un jeune chrétien qui s’est senti poussé à faire quelque chose de vraiment radical avec les biens que Dieu lui avait confiés. Des chrétiens «plus mûrs» lui en avait malheureusement dissuadé… Demandons-nous sérieusement: sommes nous prêts à tout donner si le propriétaire en donnait l’ordre?
Mon sujet de prière perso
Dans la deuxième partie du chapitre, Randy Alcorn souligne les avantages de la libéralité. Si je devais souligner encore une chose où je n’ai vraiment pas fait des progrès c’est dans l’équation de décider de vivre avec le stricte minimum dans le but de pouvoir donner le plus possible pour ressentir la plus grande joie.
J’arrive souvent à faire des sacrifices pour donner, mais j’ai souvent une attitude un peu morne: je jalouse ceux qui vivent avec plus, pas content d’avoir été rendu conscient que tout appartient à Dieu ou conscient des vastes besoins autour de moi. Ou alors je refuse de remettre en question mon train de vie et là aussi je perds ma joie. Ce serait le sujet de prière que je vous laisse. Que l’équation entre train de vie simple, générosité et joie devienne une réalité dans ma vie.
Phrases et idées qui tabassent
Je termine le billet avec quelques citations:
Donner n’est pas le luxe des riches, mais le privilège des pauvres. (36)
La libéralité apporte de la joie dans la vie. Elle donne une dimension éternelle à la plus ordinaire des journées. (41)
Mon ami Dixie Fraley m’a confié: «C’est lorsque nous donnons que nous ressemblons le plus à Dieu». Gardez les yeux fixés sur Jésus suffisamment longtemps et vous apprendrez à donner d’avantage. Donnez suffisamment longtemps et vous ressemblerez davantage à Jésus. (37)
La grâce de Jésus est l’impulsion; notre libéralité est la réaction. Nous donnons parce qu’il nous a donné le premier. (38)
A toi de jouer. Que retiens-tu de ta lecture du chapitre 2? Laisse un commentaire? Et puis n’oublie pas de réagir aux commentaires des autres, même ceux de la semaine dernière.
PS. J’ai décalé d’un jour le planning. Ça me convient mieux de publier chaque mardi l’article sur Le Principe du trésor.
Planning de lecture des prochaines semaines
- 15 avril: idem pour le chapitre 3.
- 22 avril: idem pour le chapitre 4.
- 29 avril: idem pour le chapitre 5.
- 6 mai: idem pour le chapitre 6 et conclusion.